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Bhiri: la sécurité des tunisiens est mon souci

Noureddine Bhiri, président du bloc du mouvement Ennahdha à l’ARP, a expliqué aujourd’hui mardi 14 février 2017 qu’il n’a aucun problème avec l’ambassadeur de Tunisie au Canada.


«J’ai eu le sentiment que la Tunisie n’a pas été présente lors d’une cérémonie. J’ai contacté l’ambassadeur et j’ai fait part de mes remarques quant à l’attaque contre une mosquée au Québec. Actuellement, ce dossier a été fermé et je n’ai pas cherché des problèmes avec  l’ambassadeur. Ceci fait partie de mes devoirs en tant que député à l’ARP sans calcul ni peur», a noté Bhiri.

Le président du bloc d’Ennahdha à l’ARP, a expliqué qu’il a opté au retour de la loi antiterroriste de Ben Ali durant son mandat en tant que ministre de la Justice avait pour but de ne pas laisser de vide. J’ai expliqué que les terroristes doivent être traités et poursuivis en conformité avec la loi antiterroriste en vigueur actuellement.


Dans un autre contexte, Noureddine Bhiri a assuré que la vigilance de l’Etat est la règle absolue. Pour moi chaque individu qui participe à des entrainements sur des armes sans informer les autorités est un terroriste. Mais, je ne peux pas classer les éléments non palestiniens d’El Kassam dans cette case. Il ne faut pas faire un mélange entre ceux qui sont en Syrie et en Irak et  la résistance palestinienne. En plus, nous ne pouvons pas faire une division entre les éléments qui combattent avec Bachar El Assad et ceux avec les autres groupes. Mon souci est la sécurité des tunisiens.


Noureddine Bhiri a noté qu’il faut dévoiler toute la vérité sur les réseaux d’envoi des jeunes et ceux qui financent le trafic d’armes, a réclamé le président du bloc d’Ennahdha.


Crise de l’eau


Dans un autre contexte, le président du bloc d’Ennahdha a appelé à trouver des solutions rapides au problème de pénurie d’eau. Ceci évitera au pays un manque dans l’approvisionnement en légumes comme le poivre et les tomates. Nous risquons aussi d’avoir des problèmes en approvisionnement en eau potable. Donc, au lieu d’appeler les agriculteurs à ne plus opter à l’agriculture irrigable, nous devons opter à une stratégie et à l’installation de nouveaux forages et à l’installation de station de dessalement d’eau saumâtre. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. Nous ne pouvons pas interdire aux agriculteurs de travailler sinon ils seront ruinés, a assuré Noureddine Bhiri.